Fin 2008, je décroche mon Bachelier en communication. Fier et soulagé d’avoir un « papier » qui me donne de la crédibilité aux yeux de la société, de ma famille et de mes amis. Mais ma tête est ailleurs… Depuis des années, je compose de la musique sur ordinateur et j’écris des textes de rap.

Alors je vide toutes mes économies dans une formation d’ingénieur du son. 

Enfin une décision pour moi-même et par moi-même. 

Une première sensation de liberté.

Les deux années qui suivent, je suis dans mon élément. J’ai deux jobs d’étudiant, j’enchaîne les bons résultats, les activités sportives et les soirées. Je me sens libre comme jamais. 

Début 2011, la formation est terminée et j’ai la vie devant moi. Je veux « aller voir », comme disait Jacques Brel, avant de me lancer dans le monde du travail. C’est la première manifestation consciente de mon besoin de liberté. Je pars 2 mois seul au Costa Rica. 

En rentrant, je décroche rapidement un travail. Je suis encore plus fier que lors de ma remise de diplôme de 2008. Un premier « vrai » job, un bon salaire + avantages. De quoi (de nouveau) rassurer les personnes qui s’inquiètent pour moi.

Mais je ne me sens pas à ma place et j’accumule de la frustration. Le sentiment d’être enfermé grandit en moi.

Seconde chute. Plus lente et moins consciente, celle-ci. 

Je cherche passivement du travail, ce que je trouve ne me plaît pas. Je suis très critique envers moi-même —et donc envers les autres aussi— et ne cherche plus à aller vers l’extérieur. Je me contente de ce que je connais, de ceux que je connais.

Je me sens incompris.

Fin 2013, je trouve un boulot dans la restauration et suis bien accueilli. Je reprends lentement confiance en moi et me convaincs que c’est temporaire, le temps de trouver quelque chose de « plus sérieux ». 

Un job à temps partiel, qui me permet en parallèle de continuer ma musique et une formation de cuisinier-restaurateur en cours du soir. Parfait.

La situation se stabilise, et début 2015 je me forme à la commercialisation de ma musique. Première démarche entrepreneuriale, sans m’en rendre compte. Cette idée me plaît. Mais je m’y prends mal et après plusieurs années à composer dans l’ombre, je finis par m’éloigner de la musique mi-2015.

Au boulot, je m’ennuie et deux ans après avoir commencé, je veux partir. 

Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Et sur cette mer paisible où je me laissais flotter, des vagues apparaissent.

Début 2016, je découvre un cours de PhotoLecture. Les résultats n’y sont pas, mais je me mets à rêver. J’ai envie de lire des tonnes de livres et reprendre mon éducation en main pour enfin changer de vie.

Et ma zone de confort me rappelle à l’ordre. Je grimpe d’un cran dans la hiérarchie au travail. Je découvre de nouvelles choses et n’ai plus spécialement envie de partir.

Mais la graine était plantée. Et fin 2016 je m’inscris à une formation de lecture rapide, bien plus réaliste. Je reprends goût à la lecture avec l’envie d’évoluer. En cherchant à m’instruire, je découvre le monde du web-entrepreneuriat via des vidéos sur YouTube.

Après avoir découvert que ce monde existait réellement et qu’on pouvait en vivre, je décide de me former au blogging professionnel. Je veux de nouveau quitter mon travail et cette fois, la promesse de liberté m’envahit l’esprit jusqu’à un point de non-retour.

Je me forme en continu et assiste à des séminaires sur l’indépendance financière.

Mais après un moment, les choses se calment et je me relâche. Au travail, je monte encore dans la hiérarchie et la fatigue me rattrape.

Le temps passe, et fin 2019 je décide d’enfin me reprendre en main. Je n’ai pas la vie que j’aimerais avoir. Mais pour une fois, je me sens capable de l’obtenir.

Je continue à me former, au copywriting cette fois, et décide de créer un nouveau blog. Pour celui-ci, je vais mettre le paquet. Et pour me mettre la pression, je décide que le nom du blog sera mon propre nom ! C’est celui que vous êtes en train de visiter.

Nous sommes alors en mars 2020 et le monde de la restauration ferme ses portes mondialement à cause de la crise sanitaire. C’est le moment où jamais pour moi d’appuyer sur l’accélérateur.

Il est temps de tirer le meilleur de ce que je fais de mieux : écrire. Et d’en faire profiter les autres tout en continuant à apprendre.

Début de l’été 2021, je quitte de mon ancien employeur et tente l’aventure entrepreneuriale dans l’écriture en ligne. J’écris pour des entrepreneurs, des coachs, des startups. Et surtout, je continue à écrire pour moi. 

Car mon but est de m’élever intellectuellement, socialement, financièrement et spirituellement.

Ce blog est mon carnet de bord. Je vous partage tout ce que j’apprends de manière à nourrir vos propres réflexions, votre propre exploration, vos propres actions.

J’espère pouvoir vous inspirer, vous apprendre des choses, et rendre votre pensée plus claire.

Ce qui devait être une reconversion professionnelle s’est avéré être une profonde et interminable quête de sens. Et cela ne fait que commencer.