Des questions absurdes naissent des idées profondément humaines

Quand on crée du contenu, on se met la pression pour « trouver des idées ». Cela ne devrait pas être le cas.

Chercher des idées à tout prix, dans le seul but de publier, est un fonctionnement qui nuit à la productivité et à la créativité. Les seules cibles qu’on a en tête sont les algorithmes de Google et des réseaux sociaux.

Si on dézoome, SEO, éditorial et média partent d’un même point : une question.

Qu’on optimise notre contenu pour un moteur de recherche, un réseau social, pour une stratégie de blog, la source est la même. On cherche à répondre de la meilleure manière possible à des questions que se posent des humains.

Et comme nous cherchons toujours à optimiser, nous passons à côté des questions dont les réponses seront les plus intéressantes : les questions absurdes.

Ces questions que personne ne se pose.

Ces questions, ce sont celles qui vous sautent à l’esprit et que vous jugez spontanément inutiles. Votre subconscient vous les envoie de manière incontrôlable.

Quelques fois, vous en avez honte. D’autres fois, elles passent inaperçues. Mais que vous le vouliez ou non, elles sont là.

Elles sautent comme du popcorn quand vous lisez un livre, regardez un film, écoutez un podcast, ou même quand vous marchez dans la rue.

Ces questions paraissent bêtes. Pourtant, si vous vous les posez, il est probable que les réponses intéressent d’autres personnes. Même si elles ne le savent pas.

Quand on aime réfléchir, apprendre et se faire un avis sur un sujet qu’on ne connaît pas ou qu’on aimerait approfondir, rien de plus enrichissant que : 

  1. Noter la question : cela marque une intention. La boucle est ouverte. Le cerveau a besoin d’en savoir plus. 
  2. Chercher des éléments de réponse : Chercher des infos sur le sujet permet de nourrir cette curiosité. Le piège ici est de ne jamais arrêter, et de toujours vouloir en savoir plus. 
  3. Écrire sur le sujet : Quand on écrit, on réalise à quel point on ne maîtrise pas un sujet qu’on pensait maîtriser. Écrire permet de clarifier les pensées. Une fois que vous arrivez à exprimer clairement votre pensée, c’est que vous avez compris le sujet.
  4. Publier : Publier, c’est la seule manière de confronter vos idées à la réalité et au monde. De cette manière, vous recevez des retours et d’autres manières de voir les choses. Ce qui enrichit encore plus la question d’origine. 

D’un sujet qui paraissait bête et banal, jaillit un point de vue neuf et unique.

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