Ta capacité à évoluer, à devenir meilleur, n’est qu’un résultat de croyances et d’état d’esprit.
On se croit souvent limité ou incapable de faire certaines choses. Parce que d’autres sont meilleurs ou plus avancés que nous, ou parce que le milieu dans lequel on a grandi nous a bombardé de croyances limitantes.
Et si ta capacité à passer au niveau supérieur, personnellement et professionnellement, n’était qu’une question d’état d’esprit?
Accepter sa vulnérabilité
C’est difficile de ne pas douter de soi, surtout quand on échoue.
Tu t’es peut-être déjà découragé suite à une erreur ou un échec.
Quand on débute l’apprentissage d’une nouvelle compétence, on a du mal à accepter qu’on est mauvais. On veut tout de suite paraître meilleur que ce qu’on est.
C’est sans doute un mécanisme de défense.
D’ailleurs, quand on débute, on n’a pas toujours conscience qu’on est incompétent. C’est pour ça que de nombreuses personnes qui n’y connaissent rien à un sujet sont capables d’en parler comme des « experts ». On voit surtout ce phénomène sur les réseaux sociaux…
Ensuite, au fur et à mesure qu’on apprend, on passe par d’autres phases d’apprentissage :
- Consciemment incompétent : c’est la phase où tu en sais un peu plus sur un sujet, juste assez pour remarquer que tu es nul.
- Consciemment compétent : Tu es en plein apprentissage, tu comprends les concepts et tu es capable d’en parler. Sans pour autant être un expert.
- Inconsciemment compétent : Tu as adopté ta nouvelle expertise et n’a plus besoin de réfléchir pour faire appel à cette connaissance.
Il est donc important d’être honnête avec soi-même et de reconnaître ce qu’on ne sait pas.
Accepter sa vulnérabilité. Pouvoir faire un pas en arrière quand on se trompe ou qu’on échoue.
Prendre un peu de recul pour mieux rebondir.
Changer de vision sur l’apprentissage
Tout le monde n’a pas le désir d’évoluer, de changer et d’apprendre en continu.
Certains ne sont juste pas intéressés, d’autres n’ont pas conscience qu’ils peuvent évoluer car c’est ancré en eux.
Dans l’éducation, le conditionnement.
Ceux-ci ont un état d’esprit fixe, et faussé.
Si tu vois l’apprentissage comme un phénomène continu et croissant, plutôt que comme quelque chose d’immuable, tu peux apprendre tout ce que tu veux.
Ta capacité à évoluer dépend de ton état d’esprit: face à une difficulté, soit tu es excité, soit tu es découragé. Elle est là, la différence.
Dans le premier cas, tu sais que la difficulté va t’offrir une opportunité d’apprendre. Dans le 2e cas, tu prends l’obstacle comme une défaite et tu t’arrêtes là.
Dans un sens, c’est donc plus facile d’affronter un problème pour quelqu’un qui a un état d’esprit de « croissance », même si les débuts sont toujours difficiles.
La difficulté, les obstacles et les échecs ne sont que des leçons. Et à force d’apprendre, tu développes ton intuition et ta capacité à résoudre des problèmes presque inconsciemment.
Ces apprentissages impriment des modèles mentaux dans ton cerveau. Des outils dont tu pourras te servir à volonté, pour prendre des décisions ou affronter des difficultés.
Exemple de la lecture rapide
Quand j’ai commencé à apprendre la lecture rapide, j’étais super motivé et je croyais à toutes les promesses des livres et des formations sur le sujet.
Ensuite j’ai rencontré des difficultés. Les résultats annoncés n’étaient pas là. Ça m’a d’abord découragé, et j’ai laissé tomber en me disant que ces « gourous » faisaient juste des promesses surréalistes pour faire rêver les gens. Et pour les faire acheter, surtout.
Mais plus tard, j’ai changé ma façon de penser. De manière générale, pas seulement autour de la lecture rapide.
J’ai développé un état d’esprit orienté croissance, plutôt que fixe et faussé par l’idée que nos capacités sont ce qu’elles sont et ne bougent plus à l’âge adulte.
Je me suis replongé dans un livre et une formation de lecture rapide, et j’ai accepté que je n’y connaissais rien.
En acceptant mon ignorance, j’ai donné une chance à une autre manière de voir les choses. A une autre manière de lire, dans ce cas-ci.
J’ai accepté que j’ignorais l’existence de techniques bizarres qui allaient me faire multiplier ma vitesse de lecture.
Mais ça allait demander du travail. Et c’est là que je me suis arrêté, aveuglé, la première fois. J’avais cru que ça allait me tomber dans les mains, facilement.
Or c’est une vraie discipline, il faut s’entraîner et les résultats viennent avec beaucoup de pratique.
N’oublie pas de te reposer
J’allais oublier de parler du repos, tout comme j’oublie souvent de me reposer.
Lâcher prise et prendre du repos sont de bonnes choses. Quand on est à fond dans un projet, ou passionné par une activité, on a tendance à s’y consacrer sans compter.
Et on néglige le repos.
Le repos sert à récupérer, ça tu sais. Et c’est extrêmement important.
Mais c’est aussi pendant les temps de repos que viennent les meilleures idées et les réflexions les plus profondes.
Planifie des temps de repos et de loisirs, de la même manière que tu planifies des tâches professionnelles, privées, ou des moments d’apprentissage ou d’étude.
Quoi que tu veuilles apprendre comme compétence, tout apprentissage passe par les 4 phases dont je parlais plus haut.
Pour bien démarrer, accepte ton ignorance, et donc ta vulnérabilité, et adopte un état d’esprit de croissance. Ne cherche plus l’approbation, mais la progression.
Prends goût aux difficultés, car c’est le signe que l’apprentissage commence.